SafeBear : la solution pour en finir avec le cyber-harcèlement ? Notre interview de son fondateur Jérémy Guillon

Fin 2021, en même temps que le lancement de l’Association #NSTG, nous avons lancé le mouvement #WePlayAsOne. Un mouvement qui va avoir pour objectif de lutter contre le cyberharcèlement. L’idée est de réunir de nombreuses personnes pour lutter ensemble, aller à la rencontre de personnes qui cherchent des solutions et se mobiliser pour faire bouger les choses.

C’est dans le cadre de ce mouvement #WePlayAsOne que nous avons rencontre Jérémy Guillon, le directeur général du projet SafeBear App, une application qui pourrait être une solution. Mieux encore, selon l’équipe de SafeBear, cela pourrait même être LA solution.

« SafeBear, c’est la première application mondiale qui va protéger, défendre et sécuriser tes réseaux sociaux et tes plateformes de jeux vidéo ». Voilà comment Jérémy, le directeur général du projet, résume l’application SafeBear.

« On avait des parents, qui après de longues discussions nous disaient : “comment ça se fait, que mon enfant ne soit pas le même sur internet et dans la vie de tous les jours ?” ». Voilà le point de départ du projet SafeBear. Jérémy et ses équipes ont voulu apporter une solution et faire comprendre les dangers d’internet.

Aujourd’hui, le cyberharcèlement fait partie de notre quotidien sur les réseaux sociaux. Insultes, menaces de mort, de viol, pression psychologique, montages photos et vidéos dégradants et même détournement de propos. Les réseaux sociaux et notamment Twitter sont devenus un véritable fléau. Aujourd’hui, plus personne n’est à l’abri. Créateurs de contenus, journalistes, streamers, acteurs, sportifs, ou même de simples internautes, la haine des réseaux sociaux monte en flèche mois après mois.

Sous couvert d’anonymat, et devant l’inaction de la justice, de plus en plus d’internautes, souvent mineurs, ne reculent devant rien pour déverser leur haine pouvant aller jusqu’à nuire à la santé mentale de certains utilisateurs. Cette pression de recevoir tous les jours des messages haineux, des trolls, des insultes ou pire encore des menaces de mort, ne sachant pas si la personne derrière l’écran est sérieuse ou non.

Bien souvent, les jeunes ne sont pas conscients de la gravité de leurs actes sur internet. Il en est de même pour les parents qui ne se rendent pas compte jusqu’où tout cela peut aller. « On s’est dit : pourquoi ne pas créer une solution, qui va d’un côté protéger les gens, mais qui va aussi avertir si l’enfant est harcelé ou harceleur».

SafeBear : un procédé unique au monde

«Il n’existe pas encore. On est vraiment sur un développement qui est une première mondiale». Les mots de Jérémy Guillon, directeur général du projet SafeBear sont clairs. Cela fait déjà de longs mois que le projet est en développement. Des semaines entières au cours desquelles les équipes de SafeBear sont allées à la rencontre d’avocats, des juristes, des personnes proches de médecins pour avoir le plus grand nombre de professionnels qui puissent les accompagner et les conseiller au mieux pour avoir la solution la plus complète et efficace possible.

L’objectif de l’application est donc de protéger, défendre et sécuriser vos réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook, TikTok, Snapchat…), vos messageries (WhatsApp, Messenger, Telegram…), mais également vos plateformes de jeux vidéo comme Steam. Pour cela, les équipes de SafeBear ont travaillé sur la première intelligence artificielle à double cerveau. Pour des raisons de confidentialités, il n’est pas possible de détailler ce point. Mais il s’agira d’une intelligence artificielle extrêmement poussée, et qui donne d’ores et déjà des résultats probants alors que l’application n’est qu’en phase d’alpha.

Les actions en justice, bientôt possibles avec SafeBear

C’est la grande promesse de l’application SafeBear. Désormais, le harcèlement en ligne ne restera pas impuni. Bien entendu, Jérémy n’a pas pu nous détailler précisément cette partie-là, puisque cela reste confidentiel. Mais le directeur général du projet nous assure que le but principal de SafeBear sera d’accompagner les victimes pour mener des actions en justice. «Le but premier de SafeBear par rapport à ses actions en justice, c’est de pouvoir certifier et garantir notre data par rapport à un organisme public. Parce qu’aujourd’hui, une certification ne suffit plus. Il faut que l’on passe par différentes juridictions, pour certifier la data, pour que lorsqu’ils reçoivent un dossier qui vient de chez SafeBear ils se disent : la data est utilisable, elle est vérifiable, elle est datée, elle est signée et on a le profil de la personne qui a fait ça […] Notre but à nous, c’est de faire en sorte que demain, un influencer ou une influenceuse, un streamer ou une streameuse ou même quelqu’un de lambda, puisse avoir accès à son contenu, aussi bien à ses plateformes professionnelles sans avoir la peur d’avoir quelqu’un qui l’insulte et qui le met mal à l’aise. On ne va pas seulement masquer les messages haineux. Le but c’est de dire aux personnes, que ce n’est pas grave si vous avez des haters, parce que ceux qui vont être problématique, vous allez pouvoir utiliser tout ce qui disent contre vous, même si les messages sont supprimés, puisque nous on a une copie du message et du nom du compte. On rappelle une règle basique d’internet, tout ce que tu dis sur internet, ne sera jamais effacé. Pour résumer, avec SafeBear, on certifie, on fait en sorte que les juridictions prennent en compte nos dossiers parce qu’ils sont certifiés d’une certaine façon. Et là, comme ça, lorsque l’on arrive au procès, quand la personne est convoquée, on ne peut pas dire que les preuves ne sont pas tangibles».

Une alpha déjà prometteuse pour l’application SafeBear

Actuellement, les équipes de SafeBear testent une version alpha de l’application qui donne déjà des résultats très prometteurs. Par la suite, les équipes espèrent sortir une version bêta qui sera accessible par des personnes qui se seront inscrites en tant que bêta-testeurs sur le site safebear.app. L’idée sera alors de tester l’application à plus grande échelle, de façon à avoir différents ratios d’équilibrage entre les personnes connues qui vont recevoir plusieurs centaines de messages par jour et une personne non connue qui va en recevoir cinq.

Une levée de fond pour finaliser le projet

Désormais, les équipes de SafeBear ont besoin de soutien pour les derniers mois. Actuellement, une levée de fond est en cours depuis début septembre. Elle vient déjà d’atteindre la moitié de son objectif. Cette levée de fond est nécessaire pour accélérer le développement de l’application et permettre à tous les membres des équipes de s’investir 24/24h et 7/7 jours dans le projet pour les six prochains mois. «Aujourd’hui, l’idée, c’est que : s’il y’a des personnes qui sont intéressées pour soutenir le projet, ou qu’ils veulent investir à titre privé, ils peuvent. Vous retrouverez directement sur le site des liens de contact. Nous, on est surtout ouverts aux personnes qui croient au projet. On ne veut pas que des investisseurs arrivent justes pour dire “je mets du cash, pour faire du cash” […] On est déjà en train de travailler sur les fonctionnalités futures, car pour le moment on va traiter le texte, mais on veut traiter à l’avenir l’image, la vidéo, la voix, on va aller très très loin là-dedans et bien entendu l’intégration sur console, ce qui va être un peu différent par rapport à une application classique sur PC, sur mobiles ou sur tablettes. On est en train de réfléchir à toutes les utilisations possibles de SafeBear qui ne vont pas s’arrêter aux jeux vidéo et réseaux sociaux. Les marketplaces, les sites de rencontres, etc. on va pouvoir aussi régler un énorme souci et c’est ça qui est intéressant».

Un business model très accessible

SafeBear sera une solution très accessible pour que tout le monde puisse se protéger sur internet. L’application proposera un système d’abonnement avec deux formules. Une première, proposée à 2€ par mois, soit 24€ par an qui permettra de filtrer et masquer les messages toxiques. Une seconde à 7€ par mois, soit 84€ à l’année, qui permettra d’avoir la certification de données et la protection complète avec le suivi pour mener des actions en justice.

N’hésitez pas à retrouver Jérémy et les membres de l’équipe SafeBear directement sur leur site officiel, safebear.app ou sur leurs différents réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn.

 

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